L’Acepp, associée au sein de l’Uniopss, alerte à nouveau les pouvoirs publics sur les espaces accessibles aux enfants.
En effet la réforme prévoit notamment de nouvelles dispositions pour l’accueil en surnombre mais sans prendre en compte les surfaces accessibles aux enfants. Ainsi, une crèche pourra recevoir 15 % d’enfants de plus qu’elle n’y est normalement autorisée sans que les surfaces minimales jugées utiles par enfant soient respectées. Dans les zones densément peuplées, les surfaces utiles par enfant seraient donc inférieures à 5,5 m2.
Ces surfaces très réduites semblent, par ailleurs, contraires à la volonté affichée d’accueillir davantage d’enfants en situation de handicap, ou de faire de l’accueil du jeune enfant un levier de lutte contre les inégalités sociales.
Face à ce constat, nous réitérons une nouvelle fois des demandes :
– Le zonage doit se fonder sur des critères de pression foncière afin de ne pas freiner le développement des places d’accueil, tout en ne pénalisant les enfants des familles précaires vivant au sein des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).
– L’accueil en surnombre doit se faire dans le respect des surfaces minimales utiles par enfant et doit être interdit dans les crèches ayant une surface utile minimale de 5,5m2 par enfant.